mardi 29 octobre 2013

La Bit-lit ???!!!!

 Sortez vos vampires !


Après la chick-lit (les poulettes), passons à la bit-lit (les vampires). Qu'est-ce que la bit-lit ? Une farce ? Que nenni. Cela signifie "la littérature mordante" (de "to bite", mordre en anglais). On peut être mordu de littérature, moi-même d'ailleurs je grignote parfois quelque pages. Cela m'aide à digérer. Le système digestif des souris est un peu particulier. Mais jamais aucun livre ne m'a montré les dents. Revenons à nos vampires, car c'est de cela qu'il s'agit. 
Un soupçon de romantisme, du vampire qui mord, des êtres surnaturels, et nous avons ce nouveau concept de littérature qui date des années 2000. 
Le titre le plus connu est Twilight de Stephenie Meyer.
En section jeunesse, vous pouvez lire les livres de Melissa De La Cruz (Sang Bleu, Sang d'Argent, et...).
La bit-lit ne se résume pas à cela car elle s'adresse à un public adulte aussi.
En tant que souris, j'ai un petit faible pour les chauve-souris. Mais celle de la plus pure espèce. Je ne saurais donc que recommander la lecture des livres d'Anne Rice (Lestat le vampire) et le vrai "Dracula" de Bram Stoker. Du pur jus, quoi. Mais pour grands ados. 


Euh oui, papa et maman vampire font.... un bébé vampire.....So romantisch ! Oh ben il a déjà de belles petites dents, il a de l'avenir devant lui....

Une ADOrable souris de 14 ans s'enflamme pour la paix

Coup de cœur sur un livre : Moi, Malala. Je lutte pour l'éducation et je résiste aux talibans.

Explication rapide : Moi, Malala est le récit bouleversant d'une famille exilée à cause du terrorisme ; d'un père qui,  envers et contre tous, passe sa vie à fonder des écoles ; de parents courageux qui, dans une société où les garçons sont rois, ont manifestés un amour immense à leur fille et l'ont encouragée à s'instruire, à écrire, à dénoncer l'insoutenable et à exiger, pour toutes et pour tous, l'accès au savoir.

Mon avis personnel : L'histoire est réelle, on a l'impression de la vivre en même temps que Malala, tant elle est bien écrite. Au fil du récit, on découvre les beautés de la vallée du Swat, le quotidien de vie des Pachtounes, ainsi que leurs coutumes. On voit avec plus de profondeur l'arrivée des talibans, et ce qu'ils font vivre au peuple, notamment aux filles et femmes. Certes, les informations du 20h nous apprenne beaucoup de chose, mais cette histoire nous raconte les évènements, les tueries, les massacres avec plus de détails, car racontée par une personne qui les a côtoyées.
Se battre pour l'éducation des jeunes filles est le combat de Malala, elle le soutient toujours encore, malgré le désaccord total des talibans, qui sont allés jusqu'à orchestrer sa mort.  Malala est ainsi devenue la plus jeune candidate au prix Nobel de la Paix.
 
Eléonore, 14 ans. 

Clin d'oeil de souris : merci Eléonore. Tu as les yeux grands ouverts sur le monde et tu es sensible à la vie de cette adolescente qui a à peine 2 années de plus que toi. Et tu es la première à m'avoir envoyé un morceau de fromage, après une diffusion presque confidentielle de mon adresse. J'ai énormément apprécié cette collation en venant au travail.

vendredi 25 octobre 2013

La littérature des poulettes

Je vous ai promis de vous présenter deux tendances de la littérature adolescente. 
Commencons par la chick-lit ou littérature de filles-poulettes, élégant, n'est-ce  pas ? D'emblée, on se dit "je vais prendre ce livre en douce pour ne pas avoir l'air trop futile". 
N'ayez pas honte. Cela exite depuis les années 1990 environ et nous vient des Etats-Unis. Grosso modo, c'est ce qui remplace le roman sentimental à l'ancienne. Si je vous dis "Le Journal de Bridget Jones", cela vous parle non ? Au moins le film.
Ce sont des livres écrits par des femmes pour un public essentiellement féminin. Mais cela ne fait pas de mal à un souriceau de s'y intéresser, histoire de mieux comprendre la psychologie féminine. 
C'est écrit pour des femmes d'aujourd'hui, donc plus "punchy" que nos grands-mères. Quoique.... disons que la vie sentimentale a considérablement évolué. 
Ce sont des livres légers, drôles, voire désabusés (si ce n'est cyniques).
Mais pas en section jeunesse. 
Je vous conseille "Le Journal d'une princesse" de Meg Cabot, agréable à souhait pour passer un moment de détente. Et surtout son "Avalon High : un amour légendaire" qui fait un tabac (normal : c'est BEAU !)
  Pas question qu'en section jeunesse, les dents poussent aux jeunes poulettes : il serait dommage qu'elles soient déjà désabusées et cyniques quant à l'amour. Par contre, l'humour sans acidité permet de dédramatiser une situation amoureuse difficile et de prendre du recul.
Rester "fleur bleue" dans un "monde de brutes" n'est pas une tare. C'est mon côté romantique des moustaches. Je vous le demande : l'amour n'est-il pas le carburant du moteur ?
Mais une fois qu'on met son nez dans le moteur, c'est bien compliqué. La notice technique n'est pas toujours fournie. 
Mesdemoiselles à vos livres ! Vous y apprendrez à vous connaître ou re-connaître dans ce domaine.
De façon légère avec la "chick-lit". Mais pour les sérieuses, il y a toujours le roman sentimental ou d'amour classique. 


jeudi 24 octobre 2013

La souris.... le retour.... bis repetita....repetto... tutu.... danseuse

Ma collègue souris est allée écouter une personne experte en la matière "d'amour et de sexualité dans la littérature pour les adolescents". Dans ce genre de formation, on revient avec une liste de livres longue comme le bras de Gargantua. 

Bon, l'amour toujours l'amour.... C'est un thème qui sera toujours présent en littérature, car, en gros, tout le monde y pense et a envie d'être amoureux, du plus petit au plus grand.

Si jamais un(e) adolescent(e) lit cet article, qu'il sache :

- 1 : que des livres sur cette thématique nous en avons suffisamment pour qu'il (ou elle) puisse faire son éducation sentimentale "livresque", j'entends.

- 2 : que s'il les recherche dans nos rayonnages, il n'y aura pas de petit coeur sur la tranche, mais ils apparaîtront en recherche documentaire (on explique sur place s'il le faut, ce que c'est la RD) au mot sujet "amour : thème littéraire".

- 3 : suivant l'âge de l'"adolescent" (pardon pour cette tranche d'âge de notre vie d'homme sur terre, mais rassurez-vous, tout le monde y a droit, il y a les bébés, les enfants, les jeunes adultes, les jeunes parents, etc.... les seniors. Et je ne vous dirais pas mon âge....), les livres sont soit en section jeunesse, soit en section adultes (à partir de 14 ans et plus.... l'adolescence est une notion qui peut se prolonger fort tard dans la vie).  

- que si un adolescent désire s'exprimer sur ce blog et faire une présentation d'un  livre qu'il a aimé ou détesté, il peut le faire en envoyant son texte à l'adresse mail suivante (resté strictement confidentielle jusqu'à présent) : annecholley.mediagueb.toto@blogger.com
 Le texte n'apparaîtra pas forcément sur le blog. J'y mettrais mes moustaches, vous vous en doutez. Rassurez-vous je suis d'une indulgence extrême pour les fautes d'orthographe... ou de syntaxe. Tout s'apprend...

Mis à part l'aspect professionnel de cette formation, avec lequel je ne vous embêterais pas, j'ai retenu deux classifications assez drôles dans toute cette littérature doAdo, J'mexprim, Macadam, etc;..., de collections faites pour vous et vraiment très bien (même les adultes vous les piquent, c'est tout dire, c'est comme les vêtements...) : la chick-lit et la bit-lit.

Je vous en dirais plus aux prochains articles, car celui-ci est surtout destiné à réanimer mon blog qui était en état d'hibernation profond. Il faut que je m'assure qu'il se réveille bien.

Il faut que j'étire un peu mon blog, il est super rouillé. OUAAAH



Coeur de papier, cela allait de soie.

mercredi 19 décembre 2012

Prendre un enfant dans ses bras.... avec un livre

AUTOUR DE LA NAISSANCE 
Marie Manuelian 
Publication Enfance et musique

Une fois par mois, j'ai en face de mois des "petits d'homme", des bouts de choux. Ca gigote autant que ma queue. Je leur lis des histoires avec une autre souris spécialiste des petits d'homme. Cette animation s'appelle "Bébé bouquine". Disons qu'on "joue" à bouquiner, c'est de la lecture-jeu. Et il n'y a rien de plus sérieux que ça : ils s'imprègnent... 

Petit plaidoyer pour cette activité de Marie Manuelian

"Quand viennent les histoires, on pense au livre dont les textes et les images nous aident à proposer et à transmettre. Le livre que le tout-petit manipule et porte à sa bouche, pour mieux le faire sien.
Le livre, qu'il observe de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps, qu'il écoute au plus près de celui qui parle et le raconte, dans une proximité des corps qui rend possible toutes les aventures imaginaires. 
Blotti contre ceux qu'il aime, tant de fois le jeune enfant a été ours, souris, cochon, petit homme parfois. Tant de fois perdu dans la forêt, inquiet, seul, effrayé, dévoré, rassuré, heureux, vainqueur. Ce n'est pas vraiment lui... et c'est tout de même lui. Il saisit ce qui lui importe et rêve le reste. 
Plus il connaît d'histoires, plus il a envie d'en entendre, d'en ré-entendre, d'en relire. Il se cherche dans le labyrinthe des mots, des signes, des formes et des couleurs. Il se reconnaît et se découvre. Il se niche dans les bras, mais il s'éloigne un peu... il grandit. 
Bien sûr qu'il lit déjà ! Pour apprendre (peut-être), pour grandir (beaucoup), mais, surtout, pour se retrouver. Un enfant peut grandir sans les livres et les histoires ; avec eux, il sera plus riche, plus fort, plus épanouï.
On peut découvrir le monde fabuleux et foisonnant des livres et des mots ailleurs que chez soi, avec d'autres que sa famille. Mais c'est avec ceux qu'on aime qu'il prend tout son sens : un partage d'émotions, à la rencontre des autres et de soi-même"

mardi 18 décembre 2012

Journée coeur brisé

MON PETIT COEUR IMBECILE

Auteur : Xavier-Laurent Petit
Editeur : Ecole des Loisirs

Mon petit coeur de souris a souffert en lisant cette histoire qui se passe dans un village d'Afrique, au coeur du désert. Sisanda, une petite fille de neuf ans, est atteinte d'une malformation cardiaque, elle ne peut faire aucun effort, il faut même la porter pour aller à l'école. Tous les matins, elle compte les battements de son coeur imbécile. Sa mère s'appelle Maswala. C'est une grande sportive. Tous les jours au réveil, elle court pieds nus pour le plaisir de courir. Une fois par an, une rencontre avec le médecin est obligatoire, et ce jour-là, Maswala trouve un journal qui parle d'un marathon... qui permettra au meilleur de gagner des millions. Maswala voudrait tenter sa chance pour sauver sa fille.

mardi 27 novembre 2012

Une famille de lecteurs se lance dans le blog


Bonjour La Petite Souris

 
Cette fois ça y est, on se lance dans les nouvelles technologies!!!!

Commentaires de Marjorie (11 ans) Loïc (10 ans) et Victoria (7 ans) sur l'album " Les musiciens de la Nouvelle Brême' ' de Pierre Delye et Cécile Hudrisier.
Ma mère nous avait lu , il y a quelques temps ( plusieurs mois en fait ), l'histoire "les musiciens de Brême". Cette histoire où tous les animaux s'empilent nous avait assez plu. Alors quand maman a trouvé cette nouvelle histoire, on croyait que c'était la même mais avec d'autres animaux. En fait pas du tout !! Le gros de l'histoire reste le même : des animaux différents qui se rencontrent et qui font route ensemble. Mais les animaux sont beaucoup plus rigolos et originaux : un caribou, un castor, un raton-laveur...Leurs aventures sont très drôles et on a failli s'étouffer de rire quand ils rencontrent les braconniers.... ( même si Victoria a trouvé que les animaux y ont été un peu fort avec les hommes...).
Nous conseillons cet album  à tous les lecteurs.



Merci à cette gentille famille que j'adore et merci pour leur participation à la décoration de notre sapin de Noël.

Je vous moustache très fort. 

jeudi 15 novembre 2012

JOURNEE MONTESSORI

Mon collègue discothécaire m'a fait parvenir le lien du blog d'une animatrice d'inspiration "montessorienne". C'est un blog où les enfants s'expriment sur leur tour de France d'un apprentissage hors des sentiers battus.
Ils sont passés par Guebwiller. Si vous avez envie d'y jeter un coup d'oeil....
Le blog
Ca fait bien envie : voyager et apprendre....

mercredi 14 novembre 2012

JOURNEE ITALIENNE

"Spéciale conteuses du Stockbrunna"

Aujourd'hui, je me suis glissée parmi les enfants qui ont le bonheur d'écouter les conteuses du Stockbrunna, le mercredi de 14 à 15 h (une séance pour les 3-5 ans, une autre pour les 6 ans et plus en alternance tous les 15 jours).
Je me suis régalée, tout d'abord parce que c'était la belle Hélène qui racontait, ensuite parce qu'il y était beaucoup question de "pasta", thématique "Viva Italia" oblige. Les deux contes servis étaient savoureux également : "La Vallée des Nigauds" et "Stregga Nonna". 
Hélène jouait du piano à pouces, de la chansonnette, du charme et du ping-pong avec sa facétieuse collègue de racontailles, la joviale Claudine, absente, puisqu'elles racontent à tour de rôle, mais présente par ses directives. 
Hélène : "Alors je me suis fait gronder par Claudine car je n'ai pas chanté la chanson de la maison". 
Les enfants sont toujours d'une grande aide pour chanter les chansons. 
Hélène : "Alors comment faites-vous avec vos oreilles avec Claudine ?"
Les enfants : "On les tire en avant, en arrière, on les détache et on les envoie dans le chapeau à Claudine". Sacrée Claudine : elle récolte les oreilles des enfants. Rassurez-vous, elle les rend en fin de séance. Sinon, nous aurions quelques réclamations de parents. 
Les enfants, qu'on n'arrête pas lorsqu'il sont lancés : "Et elle nous distribue des bonbons à la noisette".
Hélène : "Ca, c'est de la corruption d'auditoire !"
Et c'était parti pour le soleil d'Italie. Pour une histoire d'amour, un certain Guizapo (phonétiquement), rencontre une certaine Guesalda (toujours phonétiquement, je ne maîtrise bien que le parmesan en italien, normale, je suis une souris) et en tombe amoureux, car elle a tout pour plaire évidemment. Les habitants de son village lui conseille de regarder ailleurs (après tout, il y en a des centaines d'autres), car elle habite le village des nigauds. Mais notre gaillard est têtu et décide de s'en rendre compte par lui-même. Il commence par la maison de Guesalda, veut rencontrer ses parents pour demander sa main. Il tombe sur la famille toute nue car c'est jour de grande lessive. Il constate au moins que sa belle a effectivement tout pour plaire. Il se rend ensuite dans les autres maisons du village et c'est.... bêtise sur bêtise. Ce qui fait le bonheur de l'assistance. Qu'à cela ne tienne, il l'épouse quand même. Ensuite, elle commet pas mal de bévues domestiques jusqu'à les ruiner. Sa bêtise finira quand même par les faire tomber sur un trésor qui leur permettra de vivre heureux. 
Tout de même, mes moustaches ont frémi en constatant que les contes italiens sont un tantinet machistes, c'est toujours les femmes qui sont aux fourneaux. Mais, allez, ce sont de bons vivants et c'est débordant de générosité culinaire. 
Comme dirait Hélène, qui ne touche pas un mot d'italien non plus et qui a parlé "italien yaourt", spaghetti, pasta, ravioli, carbonara, j'arrête là car le sandwich au fromage de midi commence à se faire léger....
Grazie Millle pour le soleil de ces histoires, Hélène




mercredi 7 novembre 2012

Ratman s'invite chez la P'tite souris

Ratman / Sekihiko Inui chez Kana
Genre : manga

Cédric Krieg, 18 ans, stagiaire à la médiathèque en ce moment m'a fait part de son avis sur Ratman, un des derniers mangas achetés en section jeunesse. Apprécions son humour. 
"Tout le monde rêve de devenir un super-héros, sauver des personnes innocentes ou arrêter des bombes. C'est le cas pour Shuto (c'est son rêve depuis qu'un super-héros lui a sauvé la vie). Pris au piège (par un contrat signé avec des criminels, faut être assez fou pour signer avec le mal), il est obligé de travailler pour le mal et il se fait remarquer sous le nom de Ratman par les super-héros. 
Dans cette histoire, malgré les tournures un peu délicates, il y a toujours de l'humour et une moralité (surtout lorsque le mal fait la morale au bien, c'est le monde à l'envers).
Va-t-il se sortir de ce guet-apens, espérons-le (courage, perds pas espoir)"

Suspens.... et souhaitons longue vie au Ratman